Fin de la grève chez UPM

Vendredi dernier s’est achevé l’un des plus longs conflits sociaux de l’industrie papetière, presque quatre mois, qui ont mis à mal les stocks de nombreux transformateurs y compris dans l’étiquette adhésive, puisque les sites UPM Raflatac étaient également impactés.

Dans un style qui leur est très personnel, les dirigeants d’UPM saluent la fondation des premières conventions collectives individualisées par branches d’activité groupe : UPM Pulp, UPM Communication Papers, UPM Specialty Papers, UPM Raflatac et UPM Biofuels. Ces cinq nouvelles conventions remplacent sine die l’unique texte original qui datait de 1940. « Ces nouveaux termes mettent l’accent sur la productivité et sur la compétitivité tout en assurant un bon accord pour les salariés », assume Jyrki Hollmen, vice-président Marché du travail.  Il est à noter que ces nouveaux accords sont à ce jour conclus pour quatre ans. Particularité, les rémunérations seront calculées sur une base horaire, entendu « heure effectivement travaillée ». Sur un ton badin, UPM annonce que les livraisons clients reprendront le plus tôt possible.